dimanche 13 mars 2011

Ce n'est pas une non-révolution, mais les prémices d'une révolution!!!


Non, je n’appellerai pas ceci une non-révolution, mais ce sont là les PREMICES D’UNE REVOLUTION : en effet c’est la première fois qu’on assiste au pays à des mouvements de contestation aussi nombreux, gagnant chaque jour, mais chaque jour des secteurs de divers horizons : Universités, grandes écoles, mairies et autres administrations, chômeurs, santé, entreprises etc….
Ce qui reste à remarquer c’est qu’effectivement  là où se trouve une grande concentration de jeunes et moins jeunes ayant accès à un ordinateur et donc éventuellement à internet LA PRISE DE CONSCIENCE s’est faite plus rapidement et plus largement : donc là les réseaux sociaux se sont avérés d’un grand apport dans cette prise de conscience. Tant mieux !
Mais nous constatons en même temps que ces actions de protestations restent EMIETEES, c'est-à-dire qu’elles ne mènent pas encore A UNE ACTION CONCERTEE D’ENVERGURE telle que celles qui ont eu lieu en Tunisie et en Egypte ! C’est donc là, dans ce sens qu’il faut agir : Comment amener les autres constituantes de la société –corps enseignant toutes catégories confondues, les professions libérales, les entrepreneurs auxquels on a mis les bâtons dans les roues, aussi une certaine catégorie  de policiers et d’éléments de l’armée-  A PRENDRE POSITION.
LA CLASSE MOYENNE, qui classiquement est porteuse de changements - force est de le constater – est  apparemment SI LAMINEE   qu’elle n’arrive plus à assumer son rôle historique : elle constitue actuellement  LE VENTRE MOU  de la contestation et elle englobe des 35 – 50 ans qui ont subi de plein fouet le traumatisme de la décennie  noire, c’est généralement ceux et celles qui après des années de galère ont fini par obtenir un travail, un logement, une voiture à crédit, un minimum de vie décente et ENCORE PAS TOUJOURS PAR UN MOYEN DES PLUS LEGAUX, MAIS LA N’EST PAS LE PROBLEME, BIEN SUR !
La tâche – énorme certes – reste de convaincre tout ce beau monde qu’un CHANGEMENT RADICAL DE GOUVERNANCE NE PEUT PAS SIGNIFIER LA PERTE DE CES MAIGRES PRIVILEGES QUE NOUS EVOQUONS PLUS HAUT, mais un avenir de justice, de garantie d’une formation de qualité et donc de l’emploi pour eux et pour leurs enfants, d’une meilleure distribution des richesses du pays, des droits à une santé de qualité pour eux et les leurs. ILS NE VERRONT PLUS UN PREMIER MINISTRE EFFECTUER DES PONCTIONS SUR LEUR SALAIRE SANS LES CONSULTER, AVANÇANT QUE LES CAISSES DE L’ETAT SONT VIDES ET  LES HUMILIANT PROFONDEMENT EN LEUR FAISANT FAIRE DES CHAINES DE JOURNEES ENTIERES DEVANT LES TRESORS POUR RECUPERER  CETTE PONCTION !!!!!!

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